Le ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, s'est employé hier à se justifier en réponse à des commentaires de presse critiques de l'action de son ministère au sujet de trois importantes affaires, la disparition depuis plus d'un an de Joseph Sader, salarié de la MEA, la crise au sein des FSI et l'entrée concertée des forces de l'ordre dans la banlieue sud.
Dans une déclaration à la presse, M. Baroud a assuré qu'il n'a « pas épargné un seul effort » au sujet du dossier de Joseph Sader. « C'est le dossier le plus difficile que j'ai eu à traiter depuis mon arrivée au ministère et qui touche à un citoyen à la réputation irréprochable », a-t-il dit.
Affirmant que les services de renseignements ont tous été incapables jusqu'ici de fournir les réponses nécessaires, il a souligné que ce dossier allait « rester ouvert » et conseillé d'ajourner les propos sur un « échec » à ce sujet.
Sur la crise au sein des FSI et l'affrontement entre son directeur général, Achraf Rifi, et le commandant de la gendarmerie, Antoine Chaccour, M. Baroud a dit qu'il était « fortement déçu par ce qui s'est passé », non pas entre les deux hommes, « mais du fait que le directeur général ne s'est pas conformé aux directives de l'autorité politique, à laquelle il est juridiquement soumis ».
S'affirmant soucieux de préserver l'institution, il s'est refusé à en dire davantage, assurant toutefois que ce qu'il décidera à ce propos sera « conforme à la loi ».
Enfin, au sujet de l'entrée des forces de l'ordre dans la banlieue sud, le ministre a estimé que « s'il faut parler d'un échec, ce serait en raison de son retard ».
« L'entrée de l'État dans la banlieue sud est une réalisation commune (de l'État et du Hezbollah) et cela n'a rien de honteux », a-t-il dit, établissant une comparaison avec l'entrée de l'État au Hermel sous le mandat de Fouad Chehab.
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